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J'ai exercé à Lille dans le nord de la France durant 10 ans. Je m'installe aujourd'hui à Paris pour continuer mon activité d'ostéopathe, d'analyste psycho organique, et d'artiste.
Je suis diplômé de l' Isosteo Lyon, qui est agréée par le ministère de la santé. Ainsi le Diplôme d’ Ostéopathe ( D.O ) est délivré. Il permet l’usage du Titre d’Ostéopathe ( T.O ), et l’exercice libéral d’ostéopathe.
Isosteo Lyon fait partie des 11 écoles françaises d’ostéopathie RNCP niveau 1. C'est à dire que celle ci est habilitée de Niveau 1 par le Ministère du Travail.
J'ai exercé durant 7 années à la Structure Douleur Chronique, du Centre Hospitalier d Arras, sous la responsabilité du Medecin coordinateur le Dr Karine LEGRAND.
Je suis également analyste psycho-organique (thérapeute APO), et artiste.
« Pourquoi certains ostéopathes font-ils craquer, et d’autres non ? ». Voici la question sur laquelle de nombreux patients s’interrogent… Le craquement n’est pas nocif pour le corps. Encore faut-il qu’il soit réalisé par un professionnel.
L’ostéopathe a pour objectif de localiser les zones de blocages. Celles-ci mises en place par le corps pour compenser un déséquilibre.
En effet, le but du corps humain est de maintenir le regard à l’horizontal. Ainsi toute perturbation, perturbe la mécanique du corps humain. Par conséquent, des zones de blocages apparaissent pour permettent de compenser le déséquilibre. Par exemple, un blocage articulaire au niveau du genou suite à une entorse. Ou encore, une congestion hépatique liée à une mauvaise alimentation. Finalement, une tension de l’estomac liée à un stress.
Néanmoins, dans certains cas, le corps n’arrive plus à compenser. Il se bloque dans une position au sein de sa structure. Par conséquent, le corps verrouille certaines zones par des contractures musculaires, ou encore des zones inflammatoires tissulaires apparaissent. C'est l'apparition de la douleur. Elle peut être variable, par cycle, aigüe, chronique...
L’ostéopathe possède plusieurs outils pour lever un blocage:
Il peut venir agir directement sur la structure osseuse. C’est ce qu’on appelle les techniques directes dites articulaires ( qui peuvent provoquer un craquement ). Mais aussi, il peut décider d’agir sur le muscle, par des techniques de contraction et de relâchement ( techniques myo-tensives ). Enfin, il peut agir sur le tissu conjonctif en s’aidant de la respiration, on parlera ici de techniques tissulaires ( techniques douces ).
J’utilise essentiellement des techniques tissulaires dites « douces » :
Le tissu conjonctif est omniprésent dans le corps humain. Il entoure aussi bien les muscles, les structures osseuses, que les viscères. Celui-ci est en perpétuel mouvement, il peut s’étirer, se raccourcir en fonction des contraintes extérieures. Il se modifie par sa structure, en fonction de la vie du patient.
Un blocage articulaire vertébral est souvent la résultante d’autres blocages. En effet, d'autres régions peuvent être concernées (crâne, thorax, bassin, membres supérieurs et inférieurs). Dès lors, plusieurs systèmes du corps peuvent être impliqués (Système digestif, sytème nerveux...).
Par exemple:
L'estomac contracté lié au stress, entraine une tension vers l'avant. Ainsi, le corps bloque des vertèbres en arrière pour se maintenir droit.
Donc, ces zones de contraintes antérieures, entrainent des zones de blocages postérieures, au niveau du rachis et du bassin. La douleur arrive quand le corps n'est plus suffisamment "fort" pour gérer ces contraintes. Ou peut-être qu'il est suffisamment fort pour s'exprimer...
En raison de toute la richesse du corps, il existe une multitude de schémas dysfonctionnels.
L'ostéopathe doit donc travailler sur l'ensemble de la chaine de tension mis en place. C'est pourquoi l'origine du blocage peut être très éloignée de la zone douloureuse !
J'utilise essentiellement des techniques tissulaires, visant à travailler sur les fascias.
Nos fascias enferment toute notre histoire, notre vécu, et garde en mémoire nos traumatismes. Les agressions physiques, chimiques, et émotionnelles créent des désordres au sein de l'organisme. Le corps peut "gérer" ces agressions ou moins bien.
Ainsi, des conflits se mettent en place. La douleur apparait quand le corps veut résoudre se conflit intérieur.
C'est là où l'ostéopathe intervient. Son objectif est de trouver l'origine de se conflit dans les tissus au sein des fascias.
C'est pourquoi, travailler sur les fascias permet délier des blocages très antérieurs et "ancrés". Cette approche considère le patient dans sa globalité. Ainsi de nombreux symptômes peuvent être pris en charge.
La base du crâne est le point de départ d’émergences nerveuses. Elles visent à réguler le système nerveux végétatif du corps. On parle plus précisément du système nerveux parasympathique. Il représente le sytème « inhibiteur » du corps.
Un blocage dans cette région peut venir perturber l’état général du corps. Il peut donc en résulter des troubles du sommeil, une hyperactivité, des troubles de la concentration, une fatigue constante…
Ce système nerveux parasympathique gère également la fonction du système digestif, de l’ingestion des aliments à l’assimilation des nutriments dans le corps.
Ainsi tout blocage peut venir affecter le transit, et générer des troubles comme des difficultés à digérer, des brulures d’estomac, des reflux gastriques, des colopathies fonctionnelles…
Une dysfonction crânienne peut impacter la mécanique du corps.
L’accouchement est pour le nourrisson un moment traumatisant, autant dans la découverte du monde extérieur, que dans les pressions exercées qu’il subit pendant la naissance. Il en résulte souvent des déformations crâniennes qui peuvent, par la suite, créer des contractures musculaires au niveau du cou.
Nous pouvons raisonner de façon similaire pour l’adulte. En effet, tout choc sur la tête, même bénin, peut entrainer des dysfonctions crâniennes. Elles-mêmes peuvent venir créer des points de tension sur toute la longueur du rachis.
Ainsi, un travail crânien reste indispensable dans ma prise en charge ostéopathique. J’utilise là encore des techniques douces basées sur la respiration. Elles visent à travailler sur la mécanique, sur le système digestif, et sur les fonctions neuro-végétatives du corps humain.
Le corps possède en lui toutes les capacités à retrouver son point d’équilibre. Il s’adapte en permanence aux contraintes liées au monde extérieur.
Lorsque le patient vient consulter pour une souffrance, c’est que le corps ne parvient plus à retrouver cet état d’harmonie. L’ostéopathe a pour but de délier l'origine du conflit au sein des tissus. Dès lors, le corps retrouve un équilibre.
Par conséquent, après une séance ostéopathique, le corps va bouger dans sa structure. C'est à dire que les différents systèmes mis en jeu vont réagir. Il peut s'en suivre différents symptômes comme de la fatigue, des maux de tête, des maux de ventre, des courbature, un état lourd et quelques fois désorienté...c'est positif ! Cela confirme que le corps a bien réagi au traitement ostéopathique. En effet le corps est entrain de se libérer de ses tensions. Il cherche à se rééquilibrer pour trouver une nouvelle harmonie.
C'est pourquoi, le patient doit favoriser le repos pendant au moins 48h après la consultation ostéopathique.
Enfin, le patient doit pouvoir identifier le ou les éléments, à l’origine de son blocage : activité sportive, alimentation, gestion du stress, conflit émotionnel... Cette origine peut être plus ou moins complexe et ainsi demander un travail plus ou moins intense par la suite. L'ostéopathe aura pour but de continuer à accompagner le patient dans cette recherche...
Design : Benjamin Manchuelle
Développement : Nicolas Poiteau